Opus 51 - Filtrer les éléments par date : décembre 2018
samedi, 25 janvier 2014 10:13

Nagaoka MP-150 : la cellule MM

Belle découverte depuis quelques heures, la cellule MM pour vinyle Nagaoka MP-150. Elle se positionne d'emblée, dans sa catégorie, comme l'une des plus dynamiques, des plus vivantes des cellules du marché. Un régal pour les oreilles !

lien pour acheter : http://www.opus51.fr/boutique/les-cellules/521-nagaoka-mp-150.html


Publié dans Nouveautés HiFi
vendredi, 24 janvier 2014 09:26

Acoustic Signature Wow

Platine vinyle haut de gamme Acoustic Signature Wow

La platine est en écoute depuis quelques heures, nous y avons installé une cellule japonaise Nagaoka MP-150 et c'est une révélation. Nous n'avions jamais entendu autant de dynamique, de vie, de musique reproduites par un système analogique à moins de 2000 euros. 

Vive le Vinyl !

Publié dans Nouveautés HiFi
mercredi, 22 janvier 2014 09:43

Purcell : Love's Madness

"Bien beau disque que celui de Dorothée Mields consacré aux Love's Madness, car le titre est un peu trompeur, c'est bien autour de Purcell que s'articule le programme, mais il propose également des Songs de Robert Johnson (notamment le célèbre "Full fathom five") ainsi que des Folksongs également connues (le "Willow song" et "The Three ravens" par exemple) ou moins connues des français ("Bedlam boys", "The cruel mother").
Ces morceaux de désespoir et de folie (causées par l'alliance love + mad, ou plus exactement amour désespéré) sont entrecoupés de pièces instrumentales de Matthew Locke (le "Curtain tune" de The Tempest), de Purcell ainsi que de pièces instrumentales traditionnelles.
Les morceaux de Purcell choisis sont peu connus et encore moins courus par les interprètes. Ils sont reliés à l'expérience que fut sans doute pour le compositeur la visite de Bedlam, l'asile de fous de Londres en cette époque, qui a inspiré nombre de compositions philosophiques comme musicales aux anglais
L'interprétation de Dorothée Mields est remarquable, pleine de sûreté, avec une retenue qui est ici à considérer comme une qualité, comme une humanité humble devant la musique et son propos, ici il y a de sa part une vraie empathie directe, ce n'est pas faussement recherché comme chez nombre de sopranos, c'est vrai et recueilli devant la douleur provoquée par l'amour et la folie.
La Lautten Compagney Berlin est composée d'excellents continuistes, les pièces orchestrales et les Songs à instrumentation réduites le montrent. Mais ils sont tout de même plus que des continuistes, ils font partie des meilleurs instrumentistes anciens allemands aujourd'hui. Le théorbiste et chef d'orchestre Wolfgang Katschner mène des lectures assumées et en phase avec les qualités de sa soliste évoquées plus haut.
On pourra cependant regretter une certaine sécheresse instrumentale sur le "O Solitude" de Purcell, qui n'est soutenu que par un orgue assurant le ground (basse obstinée) avec une certaine mécanicité.
Le reste du temps, les instrumentations sont fidèles à la tradition et fort bien emmenées. Sur le "Willow song", on a pensé au pendant français, les chansons traditionnelles anciennes, et notamment à l'enregistrement de Vincent Dumestre avec son Poème Harmonique et Claire Lefiliatre, ce qui n'est pas un mince compliment pour Mields et ses partenaires. Comme Claire Lefiliatre, Dorothée Mields possède un timbre propre et particulier, qui fait aussi un malheur dans Bach (on a pu l'entendre avec Philippe Herreweghe), et elle est accompagnée par des instrumentistes défendant passionnément ce répertoire traditionnel o combien riche vocalement et instrumentalement.
Finalement, à travers la tradition des "Mad songs" (chansons de désespoir causées par l'amour), les quelques pièces de Locke (un des maîtres de Purcell) et de Johnson (son presque contemporain), c'est à un dialogue fécond entre Purcell et la tradition que nous convient Mields, Katschner et la Lautten Compagney Berlin ... Dialogue qui s'achève par le "When iam laid in earth" de Didon dans le Dido and Aenas de Purcell, de la tradition à l'opéra ...
Suit le chœur final dont nous est seulement donnée la version instrumentale, mais cela n'entache nullement la lecture de Katschner, qui est ainsi cohérente avec l'objet de son disque, le recueillement est plus présent que jamais, la musique se dirige vers le silence, silence qu'elle ne brise pas mais qu'elle aide à comprendre, comme elle aide à saisir la mort à travers ce même silence.
Influences de tonalités historiques sur Purcell donc, Purcell qui gagne ainsi à être replacé dans son siècle et dans la tradition influençant la contemporanéité de ce dernier.
Un disque intitulé "Purcell love songs" a également paru chez Carus avec les mêmes interprètes. Il est tout à fait aussi indispensable !" (Luis Cajaroy)

CD : Carus (2012)

Qualités Artistiques : 4.5/5
Qualité Enregistrement : 4/5
Publié dans Côté musique
samedi, 18 janvier 2014 09:27

Onix M35 : le lecteur réseau

En 1979, en Angleterre, Chef Lieu incontesté de la Haute Fidélité en Europe, naquit une entreprise dédiée à l'élaboration et à la fabrication d'éléments Haute Fidélité. Son nom : ONIX. Tout débuta avec la commercialisation d'un étage de pré-amplification pour cellules MC et le succès fut au rendez-vous.
Les années s'écoulèrent, en 1991 Onix devînt une filiale de la célèbre marque Rogers, créateur des mythiques enceintes LS3/5a utilisées par la BBC. Et patatras... Des années très difficiles pour la Haute-Fidélité s’installèrent sur le monde et le groupe, en 1997, fut acquit par un conglomérat taïwanais qui essaya de réanimé les mourants sur les flammes de l'autel du commerce asiatique,
En 2008, Francesco Pace, avec enthousiasme, décida de relancer la marque Onix en Europe et participa à l'élaboration de nouveaux produits que nous découvrons désormais en France.
En 2013, l'amplificateur intégré stéréo a65 reçut un Diapason d'or, aujourd'hui Onix nous présente son premier lecteur réseau haut de Gamme, dénommé m35 et très prochainement en écoute en nos locaux.

Publié dans Nouveautés HiFi
mercredi, 15 janvier 2014 14:37

Arcam A49

Elaboré au Royaume-Uni, fabriqué aux Etats-Unis.


Lors du CES qui vient de se tenir à Las Vegas, la firme anglaise ARCAM introduit sur le marché un tout nouvel amplificateur intégré stéréo baptisé A49 FMJ, fonctionnant en classe G (jusqu'à 50 Watt en classe A et ensuite il peut développer jusqu'à 200 Watt par canal sous 8 ohms). Sa construction interne est entièrement symétrique et son châssis est rigide et lourd. Son tarif entre 4000 et 4500 euros, à définir...

Prochainement à découvrir en nos locaux où il sera accompagné du DAC Haut de Gamme de la marque anglaise.
Publié dans Nouveautés HiFi
samedi, 11 janvier 2014 11:04

Trigon Recall II : le test

En septembre 1996 deux ingénieurs allemands décidèrent de s'associer afin de créer une entreprise qui allait concevoir et commercialiser du matériel Haute Fidélité Moyen-Haut de Gamme à prix réaliste. Trigon était né et se situe, aujourd'hui, proche de la commune de Cassel.
Trigon
c'est le "made in Germany" dans toute sa splendeur. Les électroniques sont construites comme des chars d'assaut donc de ce côté il n'y aura pas de soucis de longévité.

Pour évaluer les qualités musicales du lecteur "entrée de gamme" du constructeur allemand, nous l'avons comparé à deux des platines de référence, au moins à nos oreilles, situées dans la même gamme tarifaire : le lecteur/DAC Rega Saturn-R  et la platine CD-DAC Marantz SA14s1.

En avant la musique...
 


Musiques écoutées :

  1. CD - Bernard Lavilliers - L'empire du milieu (Arrêt sur image - Universal 2002)
  2. CD - CW Gluck - Orfeo ed Euridice (Che Puro Ciel - Harmonia Mundi 2013)
  3. CD - Hilary Kole - The Snake (Haunted Heart - Justin Time Records 2009)
  4. CD - Steven Richman - Nutcracker Suite (The Nutcracker Suites - Harmonia Mundi 2013)
 
Dès les premières minutes d'écoute ce lecteur Trigon impose des qualités musicales similaires à celles exposées par le lecteur de CD Roksan Caspian M2, la même clarté, la même légèreté dans le grave mais il distille plus d'informations et donc plus de détails. L'image sonore est précise mais manque un peu et de largeur et de profondeur, surtout par rapport à ce que présente la platine Marantz SA14s1 qui elle dispense une écoute plus fluide, plus précise encore et surtout décortique une ligne de basse plus profonde et rapide.
Par rapport au Rega Saturn-R le Trigon est plus lumineux et sa courbe de réponse a une légère propension à s'accentuer vers le haut medium ce qui le destine, de préférence, à des systèmes Haute Fidélité possédant une écoute sombre et un peu terne. Comme son concurrent anglais, le Trigon, par rapport au Marantz est un peu nonchalant, les attaques sur les percussions par exemple sont un peu plus paresseuses, moins immédiates, mais il vrai, qu'ici, le nouveau Marantz SA14s1 excelle.
Quant au rendu des timbres, il n'y a rien à signaler de particulier, les cuivres, les cordes, les vents sonnent vrai, les voix ne semblent pas voilées et la présence des instrumentistes est correctement rendue.

En conclusion, le Trigon est un lecteur de CD correct qui propose l'avantage de posséder des sorties symétriques. Son acquéreur ne se sentira pas floué et profitera des qualités musicales de cet "allemand" durant de nombreuses saisons. Son seul gros défaut, à ce jour en France, est son tarif. Un repositionnement à moins de 2000 euros en ferait un très bon rapport Qualité/Prix.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Enceintes : PSB Synchrony One
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

 

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 13/20
Publié dans Divers
samedi, 11 janvier 2014 09:59

NAD M50 et Qobuz

Depuis quelques jours et suite à une mise à jour, nous avons eu l'agréable surprise de constater que la passerelle NAD M50 était entièrement compatible QOBUZ et que depuis notre tablette Androïd ou tout autre système iOS nous pouvions naviguer tranquillement sur ce service en ligne de Musiques diffusées en qualité flac 16-44.
Publié dans Nouveautés HiFi
lundi, 06 janvier 2014 10:26

Rega Saturn-R : le test

Est-il encore nécessaire de présenter l'entreprise anglaise Rega, spécialisée dans les éléments Haute Fidélité au rapport Qualité/Prix/Musique impressionnant ? La réponse se découvre dans la question. L'entreprise sise dans le comté de l'Essex vient de nous délivrer sa nouvelle platine CD Saturn-R qui remplace, avantageusement nous l'espérons, la feue platine CD Saturn.
Petit tour du propriétaire ; comme toutes les platines CD Rega, la Saturn-R se voit dotée, sur son dessus, d'une trappe CD, son châssis est identique à celui de l'amplificateur Rega Elicit-R, sa présentation est sobre mais qualitative ce qui, chez Rega, est un événement. La surprise la plus attendue, nous la trouvons en découvrant l'arrière de l'appareil : la Saturn-R fait également office de DAC, elle possède plusieurs entrées numériques (spdif) et une entrée USB asynchrone (24-192 kHz). Ces sorties analogiques sont exclusivement sur connecteur RCA, ici pas de XLR donc pas de symétrique... Cela saurait-il être une petite erreur de conception pour les platines/DAC de ce prix ?
Pour évaluer les qualités musicales de cette nouvelle née, nous l'avons comparée à deux des platines références, au moins pour nous, situées dans la même gamme tarifaire : le lecteur de CD Roksan Caspian M2 et la platine CD-DAC Marantz SA14s1.

En avant la musique...
 


Musiques écoutées :

  1. CD - Bernard Lavilliers - L'empire du milieu (Arrêt sur image - Universal 2002)
  2. CD - CW Gluck - Orfeo ed Euridice (Che Puro Ciel - Harmonia Mundi 2013)
  3. CD - Hilary Kole - The Snake (Haunted Heart - Justin Time Records 2009)
  4. CD - Steven Richman - Nutcracker Suite (The Nutcracker Suites - Harmonia Mundi 2013)
Le Saturn-R est un bon lecteur de CD, sa bande passante est étendue, le rendu des graves est précis, les aigus ne sont jamais ni mordants, ni agressifs.

Comparé au lecteur Roksan Caspian M2, le Rega distille une sonorité un peu plus mate et naturelle, le haut du spectre possède alors plus de subtilité et de finesse sans une once d'agressivité ce qui n'est pas toujours le cas du Roksan (attention aux câbles). Pour le registre grave, là il n'y a pas photo, les fondations de la construction musicale sont beaucoup plus structurées à l'écoute du Rega. Alors que sur les passages complexes, le Saturn-R propose une image plus holographique, plus réaliste.

Ce qui enchante à l'écoute de la platine Rega c'est le côté très naturel du rendu musical, les timbres (voix, cuivres, cordes...) paraissent vrais et ne lassent jamais malgré peut être une légère coloration type "analogique". L'image sonore est bien construite et la musique communique avec l'auditeur qui n'a jamais à fournir d'efforts pour apprécier les artistes qui jouent rien que pour lui, quelle chance !

Le seul petit bémol que nous avons constaté lors de ces longues heures musicales et le léger manque de rapidité sur les transitoires. Cela devient flagrant lorsque nous comparons le Saturn-R avec le tout nouveau Marantz SA14s1 qui propose une écoute un brin plus vivante, plus dynamique et plus précise mais à un tarif supérieur.



Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Sources : Rega Saturn-R
Enceintes : PSB Synchrony One
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

 

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 14/20
Publié dans Rega
dimanche, 05 janvier 2014 11:11

Murat : Toboggan

Extrait d'un article paru dans Le Monde en mars 2013 : 

  • "Murat a encore quelques mots souriants pour des musiciens qu'il apprécie. Le saxophoniste John Zorn, pour son côté hyperproductif, avec plein de choses différentes, le pianiste Thelonious Monk et ses compositions rares, faites de peu, le chanteur Robert Wyatt, un ami avec qui parler d'autres choses que la musique, le chanteur et guitariste Neil Young, pour tout."



Sorti il y a quelques mois (mars 2013) dans une indifférence distanciée, Jean Louis Murat avec Toboggan a réalisé seul en mode économique guitares-claviers, chez lui, au coeur de cette France dont il courtise si bien la langue, le plus beau bijou de sa discographie.

  • « Toboggan est son 22ème album, et sans doute l’un de ses meilleurs, mais on dit ça à chaque fois, tant le niveau d’exigence de Jean-Louis Murat est élevé et son univers attachant et passionnant »
  • La Dépêche du Midi
  • “Tobaggan nous soulage par son mal et fait du bien, guérisseur.“ LIBERATION
  • “Toboggan suscite donc dans son ensemble une impression de flottement, de tranquille dérive.” LE MONDE
  • “Toboggan est son album le plus réussi depuis Mustango.” PARIS MATCH


CD : Scarlett-PIAS Le Label 2013


Qualités Artistiques : 4/5
Qualité Enregistrement : 4/5
Publié dans Côté musique
mercredi, 01 janvier 2014 09:17

Bonne Année 2014

Toute l'équipe de Opus 51 vous souhaite une très bonne année 2014. Musiques, émotions, plaisirs, bonheur et santé à vous tous amis mélomanes.
Publié dans Nouveautés HiFi